L’expression de Style international est employée par le directeur du MOMA qui reconnait un style universel dans les oeuvres du groupe d’architecte composé par Le Corbusier, Mies van der Rohe, Gropius (ceux qui ont émigré aux Etats-Unis après la fermeture du Bauhaus en 1933)… C’est une situation inédite dans l’art depuis le style gothique.
Ce style recouvre spécifiquement les oeuvres du mouvement moderne qui combinent fonction, technologie et forme géométriques. L’esthétique est moderne, épurée (acier, verre, rendu blanc), bien que plus élégante et moins austère que le modernisme époque Bauhaus (quand ces architectes
Des designers d’après-guerre aux Etats-Unis comme Florence Knoll, Charles et Ray Eames ou George Nelson ont allié cette conception démocratique (car universaliste) et moderne du design à la production industrielle en série : c’est le Bon Design (Good Design). Cette idée est favorablement accueillie en Europe, notamment en Allemagne avec Max Bill ou encore Dieter Rams qui développe chez Braun un style maison fonctionnaliste pour l’électroménager. La réaction contre ce « Bon Design » considéré conservateur et conformiste aboutira au Post-modernisme dans les années 1970.
D’autres architectes comme Eero Saarinen ou Charles et Ray Eames ont humanisé ce style en adoptant des formes sculpturales (concept de soutien et de contact total) et en intégrant les formes organiques aux formes géométriques, avec l’emploi du contreplaqué moulé.
Enfin certains ont poussé le Style international à ses limites logiques avec le Brutalisme : utilisation du béton, formes géométriques rigides.
Après le Post-modernisme, certains architectes comme Norman Foster reprendront avec succès les principes du Style International : puissance, élégance, clarté. On observe également ces dernières années un retour chez les fabricants à une esthétique rationnelle, et à des solutions transculturelles, autre axiome du style international (le fonctionnalisme).